Revue de presse: encadrés par des énimiens, des élèves du Lycée Charles Jully se sélectionnent pour la finale nationale des Olympiades des Sciences de l’ingénieur

« Pas question de laisser filer un futur Steve Jobs », Le Républicain lorrain, 18 avril 2013

Dans une ambiance digne du concours Lépine, la sélection académique des Olympiades des Sciences de l’ingénieur s’est tenue hier à Thionville. Au programme : caddie automatisé, bateau collecteur de sédiments et maison rotative…

Leur aisance face au jury et leur professionnalisme ont fait la différence : les élèves de Saint-Avold remportent le concours au niveau académique.  Photo Julio PELAEZ

Leur aisance face au jury et leur professionnalisme ont fait la différence : les élèves de Saint-Avold remportent le concours au niveau académique. Photo Julio PELAEZ

Chemises immaculées griffées de leur logo Aerodesign , prospectus en main, les lycéens naboriens ont jeté un froid parmi les autres compétiteurs des Olympiades des Sciences de l’ingénieur. Ils viennent de présenter leur bolide aérodynamique avec un marketing soigné, visiblement bien coaché par leurs partenaires, les étudiants de l’Enim de Metz.

Face à eux, les quatre autres équipes du concours s’échangent des regards inquiets. Elles sont issues des lycées Charles-Jully de Saint-Avold, Loritz de Nancy, Mendès-France d’Épinal et La-Briquerie de Thionville. Le jury, composé de professeurs d’écoles d’ingénieurs et de chefs d’entreprises, parcourt les différents stands méthodiquement. Le chariot automatisé, c’est par ici. Le bateau qui ramasse des sédiments tout seul, par là.

« Il y a peut-être un futur Steve Jobs parmi eux, on ne va pas le laisser filer, plaisante Marc Le Corvaisier, lui-même ingénieur et chef d’entreprise. Ce n’est pas facile de trouver des jeunes ouverts à la technique, alors il faut mettre en lumière ces filières pour les y attirer. » Et c’est bien là l’objectif de l’opération. « 20 %. C’est le nombre d’ingénieurs qui manque aujourd’hui dans le secteur industriel , avance l’inspecteur d’académie Laurent Brault. Peut-être que ces études longues et exigeantes font peur aux élèves. Ce challenge est l’occasion de titiller leur goût de la création. »

Le pari semble remporté au vu des réactions des compétiteurs. Tous se félicitent d’avoir monté un projet « innovant », « utile » ou « astucieux ». Mais pour le concours, il n’y aura qu’un seul vainqueur. En l’occurrence, et sans grande surprise, l’équipe de Saint-Avold. La finale nationale est prévue à Paris, le 22 mai.

Ma. K.

Retrouver cet articles sur le site du Républicain Lorrain : http://www.republicain-lorrain.fr/moselle/2013/04/18/pas-question-de-laisser-filer-un-futur-steve-jobs