Découvrez le parcours de flavie hauden, élève de 2è année a l’enim et sportive de haut niveau !

L’ENIM offre la possibilité à chaque étudiant de personnaliser son parcours avec ses aspirations professionnelles et personnelles. Cela permet à chaque élève d’élaborer son projet professionnel tout au long de sa formation sans entraver ses ambitions sportives.

Aujourd’hui nous vous laissons découvrir le parcours de Flavie Hauden, élève-ingénieure qui mène en parallèle un parcours sportif de haut niveau en saut d’obstacles.

Présentation : « Bonjour, je suis m’appelle Flavie, j’ai 19 ans. Je fais de l’équitation depuis bientôt 10 ans, et je suis spécialisée dans le saut d’obstacles. Je suis actuellement en 2ème année d’études d’ingénieur à l’ENIM. »



Mon projet, entre sport et études :

« Je suis arrivée à l’ENIM dès la première année, et même si j’ai dès le début pu bénéficier du statut d’étudiant sportif de haut niveau, j’ai souhaité ne pas scinder mon parcours d’études, pour rester dans une promo classique et faire chaque année comme les autres étudiants.

Je dispose juste d’aménagements particuliers lorsque c’est la période des compétitions, pour lesquelles je dois prévoir des déplacements. Dans ce cas, je prends contact avec mon enseignant référent, Monsieur Wechtler, pour justifier mes absences et rattraper les éventuels examens. Pour ce qui est des cours auxquels je n’ai pas pu assister, je m’arrange souvent avec mes camarades de promotion.

Je ne rate que peu de cours, car je m’entraîne plutôt les soirs après la journée à l’ENIM. C’est plus compliqué en période de compétition, et dans ce cas j’ai besoin de rattraper quelques cours manqués le jeudi ou le vendredi. »



Stages et déplacements sportifs :

« Avec la pandémie, les déplacements pour les compétitions sportives étaient très limités, donc la plupart des compétitions internationales auxquelles j’ai participé se déroulaient en France.

En général, ces dernières durent quatre jours, et se déroulent en Ile de France, comme c’était le cas à Fontainebleau ou Sancourt pour les dernières.

Il faut énormément d’entraînement, et très régulièrement. Même si je garde la même monture, dont je suis la propriétaire, je m’entraine chaque soir. Lors des compétitions, je dois arriver la veille sur place afin que mon cheval puisse bénéficier d’une visite vétérinaire avant les épreuves. Ensuite, je peux m’entrainer avec lui afin qu’il s’habitue à son nouvel environnement et au terrain sur lequel nous pourrons concourir ensemble. Pour l’entraînement pré-compétition, cela dépend généralement du bon vouloir des cavaliers l’état de stress des chevaux : ils s’adaptent à leur monture, à l’environnement et voient en fonction des entrainements qu’ils ont pu réaliser précédemment.

J’aurais d’ailleurs bientôt une deuxième monture, car une jument est née récemment. Elle pourra commencer ses entrainements avec moi lorsqu’elle atteindra 3 ans, avec une période de dressage. Dans mon club, nous sommes plusieurs à faire de la compétition, mais je suis la seule à suivre mon coach à l’international. Bientôt, les compétitions reprendront suite à la pandémie. »



Accompagnement personnel encadrant :

« Les aménagements dus à mon statut particulier prennent vraiment en compte les contraintes de la compétition, et l’organisation ainsi que le suivi sont vraiment compréhensifs pour les étudiants sportifs. Pour la justification des absences ou le rattrapage d’examens, mon enseignant référent est à l’écoute et les procédures ne sont pas complexes, c’est très agréable et une charge mentale en moins pour le sportif. »


Dynamique et ambiance de l’école :

« J’accorde tout de même beaucoup d’importance à la vie sociale et associative de l’école, malgré mon statut d’étudiante sportive de haut niveau. Malgré les entraînements, j’arrive tout de même à sortir, et voir mes amis. Je ne souhaite pas que ma vie sociale s’arrête avec la compétition, il s’agit juste de pouvoir s’organiser. De plus, les compétitions ont lieu de mars à octobre, donc j’ai la chance de pouvoir faire une pause compétitive sur la période hivernale. Cependant, je maintiens les entraînements presque tous les soirs pour ne pas perdre la main, sauf lorsque les cours ne le permettent pas. »