Découvrez le parcours de Thomas Czaplicki, élève-ingénieur et étudiant sportif de haut-niveau !


L’ENIM offre la possibilité à chaque étudiant de personnaliser son parcours avec ses aspirations professionnelles et personnelles, ce qui permet a chaque élève d’élaborer son projet professionnel tout au long de sa formation.

Aujourd’hui nous vous laissons découvrir le parcours de Thomas Czaplicki, élève-ingénieur qui mène en parallèle un parcours sportif de haut niveau en Force Athlétique.


Présentation

« Je m’appelle Thomas Czaplicki, j’ai 21 ans et je suis actuellement élève-ingénieur en 3ème année. En parallèle, je mène aussi un parcours de sportif de haut niveau en force athlétique, aussi appelée Power Lifting. Il s’agit pour résumer d’haltérophilie.



Mon parcours à l’ENIM comme étudiant sportif de haut niveau est un peu particulier, étant donné que j’effectue mon parcours en parallèle du sport de compétition, que j’exerce depuis 2 ans en équipe de France, sur 8 ans au total de pratique. Je dois donc passer ma troisième année d’études en 2 ans, avec une validation des matières échelonnée sur deux années. »

Mon projet : entre sport et études

« J’ai pu disposer d’un aménagement d’études spécifique en raison de mon statut d’étudiant sportif de haut niveau. C’est donc ma deuxième 3A à l’ENIM. Je suis en relation régulière avec la Direction des Etudes en cas de problème, mais généralement je peux moduler les rattrapages d’examens avec la scolarité ENIM ainsi que les enseignants. Pour rattraper les cours, je vois avec les autres étudiants de ma promotion. »

Stages et Déplacements sportifs

« Je fais partie d’une équipe qui s’appelle OPT (Overload process Training), et suis coaché par l’un de ces fondateurs. Il m’a permis de décrocher la place de Champion du Monde en -83kg Junior et Champion Toutes Catégories lors de ma première saison, en 2021 avec 710kg au total sur les 3 mouvements. J’ai également pu décrocher la 6ème place aux championnats du monde en Suède cette même année, la 4ème plateaux championnats de France 2022, puis 6ème place à l’Arnold Classic, dans lequel les 20 meilleurs athlètes OPEN (tous âges) au monde étaient qualifiés.


« Je dois constamment m’entraîner pour ne pas perdre la main : entre 4 et 6 fois par semaine, entre 2 et 6h par jour au total pour préparer les compétitions.

J’ai beaucoup de déplacements et de stages sportifs, avec des compétitions qui se déroulent sur une semaine à l’étranger. Je dois donc m’organiser pour aménager mes temps de travail, de révision, d’entraînement, puis prévoir le trajet et le temps d’acclimatation sur place. La veille des compétitions, je dois être sur place pour me préparer : bains chauds, bains froids, saunas et entraînement pour préparer mon organisme à l’effort sportif du lendemain. »

« Les compétitions se déroulent sur trois mouvements : développé couché, squats, et lift. J’ai une minute pour faire l’essai à chaque tentative, avec un choix des charges à l’avance. On ne peut ensuite qu’augmenter la charge portée, avec trois essais par mouvement. Si j’échoue lors d’une tentative, je suis disqualifié ou hors-jeu pour le reste de la compétition. La plupart ont lieu en Europe, vu que je suis en catégorie Junior. Les championnats du monde qui ont eu lieu récemment étaient en Suède, à Istanbul, et Birmingham. Cela reste tout une organisation physique, intellectuelle et organisationnelle pour se déplacer en compétition. »


Accompagnement Personnel ENIM


« Je suis bien encadré à l’ENIM grâce à mon tuteur universitaire, David Wechtler, qui m’assiste lors de l’organisation des compétitions ou lorsque j’ai certaines questions spécifiques à mon statut. Chaque année, j’ai une réunion de suivi pour déterminer les aménagements à faire sur mon emploi du temps, et vérifier que ma scolarité est optimale.

Au début de mon parcours, quand je suis arrivé, je ne savais pas qu’il existait des aménagements pour les étudiants sportifs de haut-niveau, je me suis donc passé d’aménagement durant ma première et ma deuxième année. C’était compliqué, niveau organisation. Quand j’ai pris connaissance de l’aménagement d’études, ça m’a beaucoup aidé, en m’épargnant les problèmes de sommeil, de suivi des cours, de fatigue et les résultats universitaires qui en découlaient. »

Dynamique et ambiance de l’école

« Même aujourd’hui, je veille à toujours rester actif, que ce soit physiquement ou intellectuellement. Je m’efforce de toujours être en action : « jamais ne rien faire » est ma devise pour ne pas perdre le rythme que j’ai acquis et poursuivre ma passion en parallèle de mes études d’ingénieur.

Je dois me passer de la vie associative de l’école, ainsi que des sorties et des soirées, car cela me détournerait de mes objectifs sportifs et intellectuels. Il faut faire certains sacrifices pour maintenir le rythme, mais cela me plaît, et j’aimerais poursuivre dans cette voie. J’espère pouvoir continuer les compétitions à l’avenir, même avec un diplôme d’ingénieur en poche ! »