L’ENIM offre la possibilité à chaque étudiant de personnaliser son parcours avec ses aspirations professionnelles et personnelles. Cela permet à chaque élève d’élaborer son projet professionnel tout au long de sa formation sans entraver ses ambitions sportives.
Aujourd’hui nous vous laissons découvrir le parcours de Killian Claude, élève-ingénieur qui mène en parallèle un parcours sportif de haut-niveau en Natation.
Présentation :
« Bonjour ! Je m’appelle Killian, j’ai 20 ans et je suis élève-ingénieur en deuxième année à l’ENIM. »

« Depuis ma première année, j’ai le statut d’étudiant sportif de haut-niveau dans une discipline qui rythme mon quotidien depuis bientôt 10 ans : la natation ! J’ai commencé ce sport en club en 6ème, après de nombreux essais sportifs : foot, basket, athlétisme…mais c’est finalement vers la natation que je me suis naturellement tourné. Depuis petit, j’ai toujours eu besoin de sport pour me défouler et canaliser mon énergie. Quand j’ai découvert la natation, j’ai pu trouver un rythme et une organisation qui ne m’ont pas lâché ensuite, même si j’ai dû m’adapter à mon entrée à l’ENIM. » »
Depuis ma première année, j’ai le statut d’étudiant sportif de haut-niveau dans une discipline qui rythme mon quotidien depuis bientôt 10 ans : la natation ! J’ai commencé ce sport en club en 6ème, après de nombreux essais sportifs : foot, basket, athlétisme…mais c’est finalement vers la natation que je me suis naturellement tourné. Depuis petit, j’ai toujours eu besoin de sport pour me défouler et canaliser mon énergie. Quand j’ai découvert la natation, j’ai pu trouver un rythme et une organisation qui ne m’ont pas lâché ensuite, même si j’ai dû m’adapter à mon entrée à l’ENIM. »
Projet sport études :
« J’ai réalisé ma première année en 2 ans, et durant la deuxième année à l’ENIM j’ai terminé les matières de 1ère année qui manquaient, en ajoutant quelques matières de 2ème année pour m’avancer. Au début, j’ai clairement choisi de mettre la natation au premier rang de mes objectifs de vie : les études n’étaient pas prioritaires, car l’emploi du temps et les attentes des enseignements n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui.
Maintenant, au vu du rythme universitaire qui s’intensifie, j’ai choisi de m’organiser autrement. Les études passent en priorité devant la natation, mais je souhaite m’entraîner au même rythme qu’avant côté sport. J’ai donc dû adapter mon emploi du temps et intervertir certains cours pour pouvoir assister à tous les enseignements, dans toutes les matières pour valider mon année. Bien sûr, il arrive que je rate un ou deux entraînements pour les cours, mais ce n’est pas grave. Le principal est que je trouve le moyen de m’entraîner à un bon rythme, et l’adaptation de mon emploi du temps cette année m’a aidé à atteindre cet objectif.
Avec 10 entraînements en nage et 3 de musculation chaque semaine, tout au long de l’année, le rythme est soutenu, lorsque l’on compte les horaires universitaires et sportives. La clef est l’optimisation du temps, au maximum. J’ai pu trouver l’organisation idéale de mon emploi du temps afin que je puisse combiner les impératifs de chaque côté. »

Stages et déplacements sportifs
« Pour passer les qualifications et participer aux compétitions, je dois m’entrainer très régulièrement, autant physiquement que mentalement. Côté préparation physique, il y a les entraînements à la piscine et en musculation, ainsi qu’une attention à porter à l’alimentation, afin de rester raisonnable la majeure partie du temps.
Côté préparation mentale, je dois dire qu’elle existe aussi, mais les entraînements m’aident à savoir à quoi m’attendre lors des compétitions. Ils m’aident à prendre confiance et à anticiper les phases de difficulté. La compétition en elle-même devient stressante au moment de « se jeter à l’eau », avec la petite appréhension habituelle qui nous accompagne. Elle nous permet de dépasser nos limites et de donner le maximum lors du départ.
Lors des stages et des compétitions, nous nous déplaçons beaucoup avec le club. Nous sommes 9 universitaires à faire de la natation en compétition, et sur la semaine du 21 octobre au 7 novembre, nous avions une compétition, qui s’est suivie d’un stage et des championnats de France Petit Bassin (25 mètres). Cela fait donc un total de 17 jours de déplacements pour s’entraîner, mais j’aime vraiment ça. La plupart des déplacements ont lieu en France, parfois en extérieur comme en Espagne, en Suisse ou au Luxembourg, mais nous restons sur des pays transfrontaliers. La prochaine compétition aura lieu à Epinal. Généralement en Novembre et Décembre, nous enchaînons les compétitions : une toutes les 2-3 semaines en moyenne. Les trois mois allant de Septembre à Décembre sont généralement plus chargés, car c’est la période des compétitions en petit bassin et elles ont tendance à s’enchaîner, donc je dois garder le rythme entre les cours à l’ENIM et la natation. Entre Janvier et Juillet, c’est plus espacé, avec une ou parfois deux compétitions par mois généralement.
Lors des compétitions, nous sommes évalués sur le temps, il s’agit d’une performance de vitesse. Nous devons réaliser un certain temps lors des qualifications pour pouvoir aller en compétition. »

L’une des performances dont je suis le plus fier :
« Lorsque j’étais en seconde, lors du championnat de France promotionnel à Rennes, j’ai gagné la Finale. Sur le moment, j’ai amélioré mon temps de 2 secondes, ce qui est énorme sur des nages de ce type. J’avais trois secondes d’écart en tout entre ma performance du matin, et celle du soir. Lors de cette compétition, lorsque j’ai levé les yeux pour voir mes résultats, ça a été un véritable ascenseur émotionnel positif en voyant mes temps et ma place de premier dans le classement.
Puis lors des championnats Interclubs il y a un an : c’était un moment ou j’étais presque surpuissant, je n’ai jamais nagé aussi vite de ma vie et j’ai cassé des barrières de temps sans m’en rendre compte, pour lesquelles je m’entraînais depuis longtemps. Pour la première fois, je suis passé sous la barre des 4 minutes pour 400 mètres de nage et j’ai largement dépassé mon record personnel. Ça m’a vraiment mis en confiance pour la suite, j’étais heureux et vraiment content que l’entraînement ait enfin payé. Je pensais ces records inatteignables mais finalement, j’ai cru à un miracle et j’ai su que j’avais enfin réussi. »
Natation et dépassement de soi :
« La natation, c’est un combat contre soi-même : le but est de passer les barrières de temps, de dépasser ses limites grâce à l’entraînement qui nous met en conditions pour réussir lors des compétitions. Après, mon objectif principal est certes, de me dépasser, mais surtout de nager. Je ne compte pas vraiment sur la performance, elle constitue un « plus » et n’est pas vraiment vitale pour moi, même si elle me motive beaucoup. J’ai juste besoin de nager pour me dépenser, et dès que j’arrête pendant un moment les entraînements, j’ai besoin de reprendre le sport pour compenser. »

Accompagnement personnel encadrant
« Mon statut d’étudiant sportif de haut niveau me permet d’avoir un accompagnement régulier avec mon enseignant référent à l’ENIM. Tous les aménagements ainsi que les solutions à prévoir en cas d’empêchement dû à mes entraînements ou des compétitions entraînent un rendez-vous avec Monsieur Wechtler pour m’organiser. En début d’année, il m’a aidé à prendre mon emploi du temps et à l’aménager en fonction des heures de cours et des entraînements sportifs. J’ai donc pu croiser mon emploi du temps avec d’autres classes afin de pouvoir assister au plus de cours possibles et ne rater aucune matière. Cette année, j’ai dû supprimer quelques entraînements pour mettre toutes les chances de mon côté et privilégier les études. Cette nouvelle organisation me permet de rester la majeure partie du temps dans une même classe sur un tronc commun de matières, et parfois je change de groupe pour les TD afin de ne manquer aucun cours. Pour les rattraper en cas d’absence, je vois le plus souvent avec les autres élèves, et pour les examens je vais directement m’adresser avec les professeurs concernés. Ils sont très compréhensifs pour définir de nouvelles dates pour des rattrapages, même si croiser les emplois du temps de chacun pour se libérer est souvent un casse-tête. »

Dynamique et ambiance de l’école :
« Honnêtement, j’aimerais bien m’investir dans d’autres projets, comme l’écriture, la lecture ou même les jeux vidéo, mais je n’ai pas le temps entre les cours et les entraînements. C’est une source de frustration de ne pas pouvoir tout faire, cependant la natation m’aide à combler beaucoup de mes autres passions grâce à son côté « défouloir ». Parfois j’arrive à trouver un peu de temps, mais c’est assez rare. Je ne fais que très peu d’associatif et de soirées avec l’école, car j’ai souvent des entraînements sportifs en soirée, et c’est physiquement éprouvant. Je trouve malgré tout le temps de sortir de temps en temps, afin de garder une vie sociale, mais pas aussi souvent que mes camarades.
La natation est pour moi une véritable motivation, qui me prouve que l’entraînement paie toujours. Le sport m’a fourni un cadre de vie et un équilibre que je n’aurais pas eu sinon. Il m’a permis d’avoir de bons résultats, de me pousser à faire ce que je dois faire et optimiser mon temps pour atteindre mes objectifs, tant universitaires que sportifs. Le peu de marge organisationnelle que le sport m’a permis d’obtenir m’aide à savoir où je vais, quels sont mes objectifs et à les tenir avec le maximum d’organisation, sans avoir le temps de m’ennuyer ou de procrastiner. C’est un véritable équilibre de vie pour moi. »