Témoignage d’Achille Authier, ancien élève ingénieur à l’ENIM

L’ENIM est constamment à la recherche des talents de demain, mais que deviennent-ils une fois leur formation d’ingénieur achevée et leur diplôme validé ?

À travers cet article, nous vous proposons de découvrir le parcours d’un ancien Enimien, Achille Authier.

Présentation d’achille

Pouvez-vous vous présenter ?

Achille Authier, TI + 4 Gollum (51 promotion sortie en 2016). Je suis aujourd’hui Ingénieur Méthodes Maintenances chez ACTEMIUM (VINCI Energies), à Bordeaux.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours / formation au sein de l’ENIM ? (Vos stages académiques, vos stages en entreprise, ect…)

Ayant intégré l’ENIM dès la 1ère année (prépa intégrée), j’ai fini mon cursus de 5 ans par l’option Biomécanique. Mon premier stage fut chez TRANE (Ingersoll Rand), fabricant de climatiseurs industriels. Ma mission fut de réaliser des outils de réponse au client et de gestion de projets, sur Excel et VBA. Je suis ensuite parti réaliser mon second stage au Cambodge, chez ATS (fabricant d’armoires électriques pour réseaux basses et hautes tensions). Cette fois ma mission était de concevoir une armoire électrique aux normes européennes, avec un coût abordable pour le marché cambodgien. J’ai également eu le management d’un projet conséquent, concernant les extensions électriques des aéroports de Phnom-Penh et Siem Reap. LDR Médical m’a accueilli pour mon projet de fin d’études, plus particulièrement la cellule R&D Innovation. J’ai pu concrétiser mon option bioméca en travaillant sur des implants de colonne vertébrale.

Pouvez-vous présenter votre parcours professionnel après l’obtention de votre diplôme d’ingénieur ?

N’ayant pu continuer chez LDR Médical, j’ai eu l’opportunité de travailler chez CForGood, une startup du monde digital. Mon travail consistait à créer les outils nécessaires pour gérer les indicateurs de la société et à piloter ces indicateurs. Du fait du caractère startup, mon poste était lui-même en cours de conception et m’a permis de « toucher à tout ». Expérience parfaite pour s’intéresser à la création et à la gestion d’une entreprise. Les chiffres malheureusement ont parlé, et la startup n’a pas décollé. J’ai donc essuyé 5 mois de chômage et ai accepté à contre-cœur l’offre de travail proposé par ALTEN. Après 7 mois en période d’essai chez eux, j’ai accepté une offre bien plus intéressante chez le client qui m’accueillait alors : ACTEMIUM.

Pourquoi êtes-vous devenu ingénieur ?

Parce que je pensais que c’était un métier créatif et large, et que plus particulièrement le domaine de la R&D industriel qui m’intéressait.

Sa vie actuelle

Quel poste occupez-vous actuellement ?

Ingénieur Méthodes Maintenance

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?

L’apprentissage et la remise en question permanente, l’éveil nécessaire pour appréhender tout type de situation.

Conseils et ressentis

Que conseillerez-vous à un étudiant qui veut devenir ingénieur ENIM ?

S’investir dans les associations et les projets extrascolaires afin d’emmagasiner un maximum d’expériences enrichissantes. L’assiduité en cours est certes nécessaire, mais les prises d’initiatives, les problématiques du travail, les éléments inhérents à une carrière professionnelle ne peuvent se rencontrer qu’au travers d’expériences associatives (techniques ou festives !) lorsqu’elles sont menées à bien et avec un sérieux investissement.

Et pour le mot de la fin, souhaitez-vous partager autre chose avec nous ? (anecdotes, souvenirs marquants, etc..)

Lors de mon cursus, l’ENIM était une école vivante et passionnée. Il y avait un lien qui se recréait timidement entre intervenants et étudiants. Un exemple parmi les intervenants : celui de Bernard BOLLE. Cela serait vraiment dommage pour tous que cela se perde et que l’école devienne l’extension d’un lycée. Fait constaté lors de mes dernières années : les étudiants ne venaient plus qu’à l’ENIM pour y suivre des cours, et non plus pour s’investir, échanger, créer, gérer avec divers intervenants (enseignants, administratifs, …) Seuls les projets permettent de concrétiser les cours, et pas seulement ceux imaginés dans le cursus scolaire PAR les intervenants POUR les étudiants. La course SOLEX est un exemple de projet pouvant passionner intervenants et étudiants, hors cursus scolaire.

Autre petite chose : les étudiants ne sont pas assez bien préparés à leurs débuts dans le monde du travail. Point tout particulier sur les entreprises de consultings comme ALTEN, ALTRAN, etc. qui sont de véritables marchands d’ingénieurs et ne permettent aucune négociation salariale. Parler concrètement de ces cas peut affiner le positionnement de l’étudiant en sortie d’école et lui donner des armes pour débuter sa carrière.

Enfin, ces années ont été enrichissantes et l’ENIM est une belle école. Sa culture et ses liens avec le monde offrent un véritable cursus d’ingénieur, riche en possibilités. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le soutien de l’administration de l’école lors de mon expérience de Président du BDE, notamment dans l’affaire avec Lorraine Repro.

Nous remercions chaleureusement Achille d’avoir partagé avec nous son expérience en tant qu’ancien élève-ingénieur à l’ENIM et lui souhaitons une belle réussite dans sa vie professionnelle.

Laisser un commentaire